Gisèle Loth

Auteure et chercheuse à l'Ille (UHA Mulhouse)

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Ouvrages

Amours et passions en Alsace

De l'Antiquité à nos jours, l'Alsace aura couvé bien des secrets d'amour ! De nombreux personnages succombèrent au charme de cupidon, certains également, pour d'autres raisons, laissèrent leur nom à l'histoire.  Voici 36 histoires d'amour, proposées avec documents à l'appui ; certaines célèbres, d'autres moins, toutes étonnantes : de l'Egyptienne de la forêt de Niederbronn, à Jacques Maritain, en passant par les amants diaboliques de Marlenheim, le roi Dagobert, la Maréchale Lefèbvre, Goethe, Albert Schweitzer, Bartholdi, et bien d'autres encore, dont celle d'Edouard Schuré et de Marguerite Albana Mignaty, qui vous passionneront.  Tout au long de ces récits, vous suivrez la carte du tendre et découvrirez une autre Alsace, celle qui s'offre aux yeux du coeur  J'ai écrit ce livre avec Francis Braesch. Grand amoureux du Racing, enfant du F.C. Colmar, il a promené son talent à travers toute la presse régionale et nationale. Journaliste sportif à  " L'Alsace " Colmar, directeur de la rédaction locale puis chef du service des sports à Mulhouse,

il a toujours manié le verbe avec humour et justesse.

Cet ouvrage est épuisé. Vous pouvez le trouver sur des sites de vente de livres d'occasion ou en bibliothèque.

Amours et passions en Alsace

Extrait:

L'extase amoureuse de Voltaire pour Madame Denis Le billet de banque lui va assez bien, mais qu'on appelle Voltaire un fauteuil, quel paradoxe !" constate François Nourissier, de l'Académie Goncourt. Expulsé de Hollande, exilé à Sully, à Chatenay, en Angleterre, embastillé deux fois, chassé de Prusse après une halte à Francfort où il fut bastonné, séquestré avec sa chère nièce qu'il laissa filer sur Paris, Voltaire n'avait pas connu de repos quand il arriva à Strasbourg au mois d'août 1735. Quelques semaines plus tard, il écrivit à la comtesse de Lutzelbourg, une strasbourgeoise, amie de Madame de Pompadour (1): "Je suis resté entre deux rois, le cul à terre" (2). Jugé indésirable à Paris par Louis XV, disgrâcié par Frédéric II de Prusse, il comptait faire antichambre en Alsace, terre qui est "dans la France et n'est pas terre de France", dans l'attente d'un recours en grâce de l'un ou l'autre roi, fermement décidé à s'y employer avec malice et diplomatie. S'il quitta Strasbourg, le 4 octobre de la même année, c'était pour terminer et faire imprimer les Annales de l'Empire à Colmar, où plusieurs avocats, dont Dupont et Bruges, étaient particulièrement compétents en matière du droit public ayant cours outre Rhin. Mais il y avait aussi une autre raison, beaucoup plus personnelle. Le duc de Würtemberg lui était redevable d'une somme importante devant être hypothéquée sur son domaine viticole de Riquewihr qui, avec les comtés de Horbourg et de Montbéliard, appartenaient à la France, d'où certaines difficultés. Voltaire voulut les régler devant un notaire de Colmar afin de mettre en sécurité les dix mille livres de rente qu'il assurait à sa nièce, Madame Denis (3 ; 4), une veuve de trente-six ans, fille de sa soeur Catherine, et dont Collini, le secrétaire de l'illustre écrivain, nous brosse le tableau suivant :"La douceur de son caractère, son esprit, son goût pour les arts et la littérature, son talent pour la musique, la sensibilité de son âme, commandaient à tous ceux qui la connaissaient, l'estime et les égards. Elle n'était plus très jeune mais ses qualités lui tenaient lieu des avantages que son sexe tire de la jeunesse et de la beauté." "Il est dur d'être un si vieil oiseau..." Voltaire, qui frisait alors la soixantaine, était tombé amoureux de sa nièce. La découverte et la publication, en 1938, d'une centaine de Lettres d'Alsace, parfois très grivoises, qu'il lui adressa, ne laisse aucun doute sur la nature de ses sentiments. Il est facile de se rendre compte que Voltaire n'était pas mécontent de quitter Strasbourg pour Colmar. Sa première impression fut très bonne : "Je ne suis pas haï dans ce pays", écrit-il à sa nièce. "Ce pays est beau et les gens sont bons. Les fruits de la contrée sont excellents ainsi que le vin, mais le café n'est pas de qualité." En fait, il n'était pas mécontent non plus de s'installer à proximité du comté de Horbourg sur lequel il avait une hypothèque, car il s'était mis en tête de construire une résidence sur les ruines du château de Horbourg. Il séjournait encore à Strasbourg quand il écrivit à sa nièce : "Il est dur d'être un si vieil oiseau et de n'avoir pas de nid. Je suis sur de tristes branches" (5). Il habitait depuis, rue des Juifs, à Colmar, dans "une prison, une cellule de moine" (6), il se dit qu'il serait indélicat d'inviter Madame Denis à venir le rejoindre dans ce sinistre logis, en rien comparable au somptueux hôtel particulier qu'elle tenait à Paris aux frais de son oncle. Aussi, lui proposa-t-il de faire construire une belle demeure sur une ancienne habitation seigneuriale: "Il y a un vieux palais de la Maison d'Autriche, c'est-à-dire des pierres entassées et des ruines, tout au beau milieu de l'endroit où nous avons notre bien. Cela s'appelle Horbourg et appartient au duc de Wurtemberg (...) Si le duc nous fournissait le bois, avec la pierre qui est sur les lieux, nous pourrions construire quelque chose de plus beau que la maison de campagne de votre père. Ce serait là votre douaire. Nous aurions un palais et vous y vivriez en princesse allemande. Il faudrait que le duc nous cédât tous les droits honorifiques" (7). Pensant que sa nièce pouvait refuser du neuf, il avait même prévu de lui proposer une "magnifique occasion", un autre château à Oberhergheim : "Le roi de Prusse n'a pas plus beau palais à Potsdam" (8). Madame Denis préféra finalement gérer la grosse fortune de son oncle à Paris plutôt que de devenir châtelaine en Alsace ! Madame Denis attendait-elle un enfant ? Or, Voltaire ne souhaitait pas un château digne d'un roi uniquement pour Madame Denis. Il logeait encore à Strasbourg quand sa nièce lui fit part de l'état dans lequel se trouvait une certaine Madame Daurade, "un état qui continuait toujours." Il ne fait pas l'ombre d'un doute, que Madame Daurade n'était autre que Madame Denis elle-même, d'autant plus que Voltaire qui avait un net penchant pour les noms d'emprunt, n'avait pas hésité à en utiliser plus de cent cinquante ! Voltaire répondit à Madame Denis : "Je voudrais que ce que vous soupçonnez de Madame Daurade fût vrai. Est-il vrai que Madame Daurade soit grosse ? J'aimerais fort un petit Daurade" (9). Et quelques jours plus tard : "Je voudrais que ce que Madame Daurade imagine soit vrai. Cette femme est adorable, je l'aime autant que vous-même ; je serais enchanté que ses craintes fussent fondées, je serais charmé de voir, avant de mourir, quelque être qui lui ressemblât." Cependant, quelque temps après, Madame Daurade retrouva sa fine taille, au grand désespoir de Voltaire : "L'aventure de Madame Daurade me perce le coeur. Un instant détruit mille chimères agréables (...) Vous ne sauriez croire à quel point je regrette ce que Madame Daurade m'avait promis. On ne fait pas de cette besogne-là quand on veut. J'ai bien peur que ce soit une perte irréparable. Vous n'êtes pas assez affligée (...) Ah ma chère enfant, si dans cette campagne d'Alsace, Dieu qui est bon, nous faisait la grâce de réparer le malheur que Madame Daurade a eu ! Mais il faut se presser, j'ai encore un an tout au plus pour de telles espérances." "Madame, j'aimerais mille fois mieux être dans votre chambre que dans celle du roi" Si Madame Denis ne trouva pas le temps pour venir à Colmar, trop occupée par l'administration des biens de Voltaire, et tellement utile à la bonne tenue de son hôtel particulier, au moins pouvait-elle lui rendre quelques services sur place. Voltaire lui demanda donc d'user de toute son influence auprès de ses nombreuses relations mondaines, ayant accès à la cour, afin d'obtenir du roi le pardon et l'autorisation de revenir à Paris. Il fit la cour à la comtesse de Lutzelbourg pour qu'elle intervienne, elle aussi. Il lui écrivit : "Je voudrais me faire Alsacien pour vous (...) J'aimerais, Madame, mille fois mieux être dans votre chambre que dans celle du roi." (10). La comtesse de Lutzelbourg avait tout de même soixante-douze ans. Toutes ces requêtes n'infléchirent nullement Louis XV qui, pour couper court, fit part d'une fin de non-recevoir. Frédéric II ne fut pas plus enclin à renouer avec "cet écrivain très agréable à lire, mais dangereux à fréquenter." Voltaire pria alors sa nièce d'annoncer la nouvelle de sa mort : "Au nom de notre amitié, ma chère enfant, peignez-moi à tout le monde comme mourant, faites-moi passer pour le plus malade des hommes (...) Le roi veut-il donc que je meure à l'hôpital de Colmar ?" De ce fait, de la mi-janvier à la fin mars 1754, toutes les gazettes d'Europe annoncèrent le décès du poète, survenu à Colmar. Seule, la duchesse de Gotha, libre penseuse et voltairienne convaincue, qui n'ignorait pas qu'il était sur le point de terminer Les Annales de l'Empire, lui écrivit : "L'aventure m'a fait rire, mais aussi m'aurait-elle fait pleurer, si votre lettre du 26 du mois dernier ne m'avait rassurée." Le roi de Prusse, quant à lui, s'amusa tout autant, confiant à Algarotti, écrivain et ami personnel de Voltaire : "Le fou s'est dit mort à Colmar pour entendre ce qu'on dirait de lui." "J'arrive, mon cher oncle !..." A Colmar, Voltaire connaissait pourtant bien des tracas. Il eut le désagrément de voir le premier tome des Annales mal imprimé, ce qu'il révéla le jour de Pâques à la collégiale Saint-Martin. Cela produisit une impression très désagréable auprès de la bourgeoisie libérale et anticléricale dont il était l'idole, et lui valut surtout des ennuis d'argent à Paris. Il se mit en tête que Colmar finissait par lui porter malheur. Elle devint, avec ses 10.000 habitants, "une petite ville, moitié allemande, moitié française et tout à fait iroquoise". Il voulut la quitter pour Genève, mais essuya le refus méprisant du ministre calviniste Altmann : "Nous n'avons pas besoin d'un homme qui est le rebut de la terre". C'est alors que sa chère nièce lui annonça son arrivée à Colmar ! Voltaire fut profondément troublé : "Vous à Colmar ! Je suis en extase et je tremble (...) ; c'est que vous serez assez indignement logée dans cette ville où tout le monde se confesse, où tout le monde se déteste et où il n'y a de ressources que parmi quelques avocats qui savent le droit public d'Allemagne, chose qui serait peu agréable pour vous" (11). Il est autorisé de croire que Madame Denis venait à Colmar pour réconforter son oncle mais aussi parce qu'elle se doutait fort qu'il n'allait pas revenir de sitôt à Paris où ses finances battaient de l'aile, sur le point d'être volées par des spéculateurs, misant sur une absence qui se prolongerait jusqu'à trépas. Voltaire lui avait fait des reproches concernant des dépenses injustifiées. Il s'était, il est vrai, repenti en lui annonçant qu'elle serait un jour sa légataire universelle, affirmant qu'il préférerait "être excommunié que de se faire aussi injustement traiter de vieux grippe-sou". En venant en Alsace, mettre ces choses au point, elle s'assurait l'héritage. Madame Denis n'avait-elle plus rien sur le dos ? Voltaire et Madame Denis ne s'écrivant plus, il faut se référer à Collini qui rapporte que son maître se mit à la recherche d'une demeure comme il faut, mais ironise en ajoutant : "Notre philosophe ne parait pas aimer les achats !" Effectivement, le 11 novembre 1754, une fois de plus, Voltaire visita trois maisons de maître sans pouvoir se décider. Peut-être pressentait-il qu'un complot se tramait à la Cour et que ses jours en Alsace étaient comptés... Car pas plus tard que le lendemain, oncle, nièce, secrétaire, copiste, femme de chambre et domestique quittèrent précipitamment Colmar à bord d'une berline mise à leur disposition par Monsieur de Turckheim, marchand de fer et frère du banquier de Voltaire à Strasbourg, en direction de Lyon. Voltaire était une fois encore chassé ! Ami fidèle de Maître Dupont, il lui écrira : "J'ai quitté Colmar malgré moi". Collini laisse entendre, dans ses mémoires, qu'il n'aurait pas été du voyage sans l'intervention de Madame Denis, dont il salue la grandeur d'âme et qui, en raison du poids excessif des bagages, laissa une de ses valises dans le hangar de Monsieur de Turckheim, afin qu'il puisse emporter le strict minimum. De Suisse, Voltaire pria Monsieur de Turckheim de livrer le plus vite possible la valise en question, "Madame Denis n'ayant plus rien à se mettre sur le dos". Mais, sans doute, s'agissait-il là d'une jérémiade de plus de ce rusé et imprévisible épistolier ! Avant d'acheter le domaine de Fernay dans l'Ain, Voltaire avait séjourné un peu plus d'une année en Alsace(12). Ce fut la période la moins glorieuse de sa vie mouvementée. Cependant, c'est de là qu'il écrivit plus de cent lettres à sa nièce, plus de cent lettres à la femme qu'il aima vraiment. Elle n'était pourtant pas très jolie et plutôt sotte. Elle devint de plus en plus acariâtre, intéressée et se révéla être une ignoble ingrate. Voltaire avait pourtant eu l'embarras du choix, et des liaisons avec des femmes fort belles et de qualité, telles Madame de Livry, Madame de Ropelmonde, Madame de La Bernières, et Madame de Chatelet. Ce fut pourtant Madame Denis qu'il garda près de lui jusqu'à son horrible mort. Mais comment put-il supporter les cris, les jacassements, le mauvais goût de sa nièce, obsédée par l'héritage et qui l'accaparait sans cesse ? Finalement excédé, il la pria de faire ses malles le 3 mars 1768. Il avait soixante-quatorze ans. Sans trop de regrets, elle quitta Ferney et sa campagne où elle s'ennuyait fort, malgré les incessants va-et-vient des plus grandes célébrités de France et d'Europe. Madame Denis s'installa rue Bergère, à Paris, où elle mena la grande vie au frais de son oncle. Elle y aurait été fort aise, si elle n'avait pas eu vent de certaines tractations, en cours à Ferney. Affolée, elle supplia Voltaire de la reprendre, ce qu'il fit, incapable de résister aux larmes de sa nièce. Le 10 février 1778, Voltaire prit le risque d'entrer dans Paris pour assister à la représentation de sa dernière pièce Irène, l'histoire d'une femme toujours amoureuse du meurtrier de son mari. Louis XV était mort depuis quatre ans et Louis XVI s'en remettait aux autorités, décidées à fermer les yeux et les oreilles, sachant que le philosophe venait à Paris pour y mourir. C'est un moribond, en effet, que Madame Denis exhiba à une foule enthousiaste, à de continuelles réceptions, réunions, rencontres, banquets, séances à l'Académie. N'en pouvant plus, Voltaire demanda à s'aliter, le 11 mai. Madame Denis fut ignoble. Elle coucha son oncle sur un grabat, dans une maisonnette, au fond du jardin de l'hôtel du marquis de Villette, un habitué de Ferney, sans soins, sans prescriptions médicales, dans une saleté repoussante, le confiant à une cuisinière et une garde-malade à moitié saoules. Ainsi délaissé (13), Voltaire mourut le 30 mai 1778, à 10 heures du soir. Il fut fut enterré le 2 juillet, clandestinement, après bien des palabres, dans l'abbaye de Seillières, à 5 heures du matin. Il avait été autopsié (14), coupé, embaumé par un chirurgien nommé M.Try, mais aussi par un pharmacien, M.Mithouard qui emporta son cerveau dans un bocal. Le marquis de La Villette s'octroya le coeur, ce coeur (15) qui avait tant aimé, et l'enferma dans un écrin d'or. Un coeur d'or... C'est tout ce qui reste d'un des princes de l'esprit(16). Notes: (1) La comtesse de Lutzelbourg habitait dans sa propriété de l'Ile Jars, encore visible de nos jours. (2) Lettre du 14 septembre 1753. (3-4) Madame Denis, née en 1712, était la fille de la soeur de Voltaire, Catherine Arouet, mariée à Mignot. Prénommée Marie-Louise, elle épousa Nicolas-Charles Denis dont elle devint la veuve en 1748. Elle fit la connaissance de Voltaire en 1745 et vint habiter chez lui en 1750, rue Traversière Saint Honoré à Paris. Collini, très élogieux, ignorait encore que Voltaire était l'amant de Madame Denis, sa nièce. (5) Lettre du 30 août 1753. (6) La demeure où habitèrent Voltaire et Madame Denis à Colmar se situe au n 10 de l'actuelle rue Berthe Molly, anciennement rue des Juifs. (7) Lettre du 24 octobre. (8) Lettre du 22 octobre. (9) Lettre du 8 septembre. (10) Lettre du 14 septembre. (11) Lettre du 12 avril 1754. (12) En novembre 1758, Voltaire fit l'achat du domaine de Ferney (aujourd'hui Ferney-Voltaire) pour le plus grand bonheur de la population. "J'ai fait un peu de bien ! C'est mon meilleur ouvrage !" écrivit-il. (13) Madame Denis, devenue follement amoureuse du capitaine Duvivier, de trente ans moins âgé et qu'elle épousera en 1780, hérita de la moitié d'une fabuleuse fortune. Elle vendit tout, même le château de Ferney au marquis de La Villette qui lui, au moins, aménagea un petit musée dans l'ancien bureau de Voltaire où il déposa le coeur. Le marquis de La Villette loua ensuite le château et le coeur à des Anglais ! Parmi les acquéreurs les plus attentionnés, se trouva Catherine II, la Grande Impératrice de Russie, avec laquelle Madame Denis procéda à une affreuse surenchère avant de lui céder la bibliothèque, des centaines de manuscrits et des milliers de notes. Catherine II dira plus tard : "Il fut l'homme à qui je dois tout ce que je sais et ce que je suis". (14) Les ossements de Voltaire furent dispersés. Son cercueil, vide, repose dans la crypte du Panthéon. (15) Le coeur de Voltaire fut récupéré au cours d'une vente, et Napoléon III le remit à la Bibliothèque Nationale où il est encore. (16) D'après Jean Grieux - Voltaire ou la royauté de l'esprit - Flammarion - 1973

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